BLANCPAIN ART CONTEMPORAIN, Geneva
March 19 – May 8, 2010
Ann Craven’s flowers are her most daring work thus far. She has taken on the difficult task of painting bouquets of flowers — a fundamental symbol of sympathy and sentiment. Craven has completely drained the arrangements of color using a limited palette of black, white, yellow and grey. Although this gesture imbues the paintings with solemnity, they are not emptied of life. Craven’s vibrant improvisational brushwork infuses the paintings with an almost explosive sense of vitality.
Painting from life, Craven works fast. At this speed she is at her best, filtering an immense amount of detail and capturing it in a single brush stroke. She shows us the reflective surface of a vase or the cavernous center of a rose with a precise swoop of her hand.
In her previous iconic paintings of birds and deer, Craven’s subject matter was pulled from thousands of her collected printouts, images she scanned and printed from vintage books and magazines or gathered from the Internet. She is now painting directly from observation, taking on one of the most iconic of still life subjects — a bouquet of flowers. Several years ago, Craven started painting flowers privately, following the death of her mother, using the roses from the funeral as subject matter. She approached the motif of flowers with a sincere connection to their symbolic value. These recent flower paintings, here exhibited for the first time, leave the viewer with complex questions of life and mortality.
Les fleurs d’Ann Craven sont de loin son œuvre la plus audacieuse à ce jour. Elle a entrepris la tâche difficile de peindre des bouquets de fleurs – symbole fondamental de compassion et de sentiment. Ann Craven a entièrement épuisé ses arrangements de couleur en utilisant une palette limitée au noir, blanc, jaune et gris. Même si ce geste imprègne ses peintures de gravité, elles ne sont pas sans vie. L’improvisation vibrante du pinceau d’Ann Craven insuffle à la peinture un sens presque explosif de vitalité.
Peignant le réel, Craven travaille vite. A cette vitesse, elle atteint son meilleur, filtrant de nombreux détails, les capturant en un seul trait de pinceau. Elle met en valeur la surface réfléchissante d’un vase ou le centre caverneux d’une rose en un coup précis de la main.
Dans ses précédentes toiles emblématiques d’oiseaux et de cerfs, les sujets d’Ann Craven provenaient de sa collection d’innombrables impressions, soit d’images scannées ou copiées de vieux livres ou magazines, soit reprises d’Internet. Elle peint désormais directement par observation, utilisant l’un des sujets le plus représentatif de la nature morte – le bouquet de fleurs. Il y a plusieurs années, Ann Craven commença à peindre des fleurs pour elle-même à la suite du décès de sa mère, utilisant les fleurs de l’enterrement comme sujet. Elle s’attacha au motif de la fleur avec un réel lien à leur valeur symbolique. Ces récentes peintures de fleurs, présentées ici pour la première fois, laisse le spectateur face à des questions complexes touchant à la vie et à la mortalité.